Ensemble, bâtissons un monde où les droits sont respectés et où il fait bon vivre.

Journée internationale des droits des femmes

Partager cet article

C’est le 8 mars dernier, à la Vieille-Gare de Saint-Jérôme, que de nombreuses personnes se sont rassemblées pour souligner la Journée internationale des droits des femmes. L’événement, organisé par le Comité local d’actions féministes de Saint-Jérôme, sous le thème national de cette année « Résistances féministes », visait à mettre en lumière des enjeux qui touchent les femmes et à célébrer leurs droits durement acquis.

Pour la petite histoire, la Journée internationale des femmes est née au début du XXe siècle, dans la foulée des activités des mouvements ouvriers d’Amérique du Nord et d’Europe, et reflète un appel grandissant pour la participation à parts égales des femmes à la société. Au Québec, l’intérêt pour la Journée internationale des droits des femmes est avivé par le mouvement de libération des femmes qui prend naissance à la fin des années 60. Le 8 mars 1971, le Front de libération des femmes lance officiellement une campagne nationale pour l’avortement libre et gratuit. Une marche est alors organisée à Montréal de même qu’un colloque. Depuis, les groupes de femmes, les syndicats et les groupes communautaires travaillent à faire du « 8 mars » une manifestation annuelle. Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est un temps fort dans la lutte féministe. C’est un moment pour reconnaître et souligner les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes. C’est aussi un moment pour faire des bilans, réfléchir ensemble, échanger, s’encourager et se mobiliser.

Ce 8 mars dernier donc, à la Vieille-Gare de Saint-Jérôme, organismes et membres de la communauté se sont rassemblés pour soutenir et célébrer les droits des femmes… et c’est avec un grand soleil dans le cœur que j’y suis allée.

Quelles belles rencontres ! Des femmes et des hommes rassemblés pour célébrer les luttes et les victoires, mais aussi pour poursuivre la mobilisation car le chemin de la justice sociale et de l’équité est encore long et ardu.

Quels témoignages percutants ! J’ai particulièrement été touchée par le SLAM d’Hélène Sylvain en ouverture d’événement qui abordait le cyberharcèlement avec beaucoup de justesse et de force. J’étais suspendue aux lèvres de Rachel Lapierre du Book Humanitaire qui, avec une grande simplicité, nous a ramené à l’importance des valeurs fondamentales de bonté, de partage et de générosité. Et la cerise sur le gâteau de ma journée est venue de Aude Mathyssen de feu la Maison de Sophia, qui était la seule ressource non mixte pour femmes vivant une situation d’itinérance dans les Laurentides : un nouveau projet est en train de prendre forme !

Je vous laisse avec ce cri du cœur, ce chant de ralliement, œuvre du Collectif 8 mars pour 2023 :

« Résistances féministe : Un slogan comme un chant de ralliement, un appel à la lutte, des mots scandés par nos aïeules, nos sœurs et nos allié.e.s, hurlés dans les rues, collés sur les murs, murmurés dans nos intimités, ressentis au plus profond de nous-mêmes. Un slogan fait de nos diversités, alimenté par nos colères, nourri par notre sororité. L’heure n’est pas à la division. Elle n’est pas à la négociation. L’heure n’est pas silencieuse. Elle est grave. L’urgence climatique, les polarisations, privatisations, l’effritement des droits des femmes, l’augmentation des violences à nos égards, l’exacerbation des inégalités, la montée du racisme, le sexisme décomplexé, la haine assumée. Un slogan comme une évidence. L’amour comme acte de résistance. »

Solidairement féministe,

Karima Kadmiri

Catégories

Articles récents

Suivez-nous