Ensemble, bâtissons un monde où les droits sont respectés et où il fait bon vivre.

Depuis plusieurs années, les personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale sont au cœur d’une panique morale qui les présente comme dangereuses, imprévisibles ou menaçantes pour la sécurité publique. Cette perception est alimentée par certaines situations dramatiques largement relayées dans les médias, qui transforment des situations isolées en généralisation abusive, et finit par envoyer le message que toute personne en crise est une menace. Dans ce climat de peur, nous nous inquiétons du fait que quelques organisations réclament un changement de la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui (loi P-38), afin de faciliter le recours à des hospitalisations contraintes.

Des droits qu’on croyait acquis

En effet, la Loi P-38 a été mise en place au Québec pour servir de rempart. C’est une loi d’exception permettant, dans des cas très précis, de priver une personne de sa liberté lorsqu’elle présente un danger grave et immédiat pour elle-même ou pour autrui. Dans son essence, cette loi n’est donc pas un soin: c’est un outil juridique permettant de suspendre temporairement les droits fondamentaux de la personne dont l’état mental représenterait un risque.

Cependant, sur le plan de son application, il faut reconnaître que l’utilisation de la Loi P-38 n’a plus rien d’exceptionnel. Selon les données compilées dans le cadre d’une large consultation commandée par le ministre Lionel Carmant et menée par l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice (IQRDJ), la P-38 est un mécanisme utilisé plus de 20 000 fois/année[1]! De même, quand on consulte les mémoires déposés notamment par Représent’Action et plusieurs groupes en défense de droits, qui ont compilé des centaines de témoignages de personnes qui ont fait l’objet d’une P-38, il est difficile de nier qu’il y a des abus. En effet, comme le souligne l’IQRDJ, le « fléau grandissant associé à la confusion entre la dangerosité et la dérangerosité » fait que l’évaluation de la dangerosité repose parfois sur « le mode de vie » ( les relations avec les proches ou les voisins, le logement, l’emploi ou les études, la consommation de drogue ou d’alcool, ainsi que l’alimentation, les dettes et la sexualité), avec comme conséquence possible de transformer  «la demande de garde en établissement […] en un instrument de contrôle social [2]».

Le Protecteur du citoyen publiait d’ailleurs une alerte en 2018 sur des dérives dans l’application de la loi de la garde en établissement. Autrement dit, en l’état actuel, nous acceptons collectivement que chaque jour, au Québec, des personnes voient leurs droits fondamentaux suspendus en fonction d’une «notion de dangerosité [qui] demeure imprécise à bien des égards, ce qui rend parfois son opérationnalisation aléatoire et subjective[3]».

Un mouvement de fond inquiétant

On est donc en droit de s’inquiéter quand des organisations civiles appellent aujourd’hui le gouvernement du Québec, non pas à corriger ces abus dans l’application de la loi, mais à assouplir son cadre. Doit-on craindre un élargissement du recours aux mesures coercitives et des situations de vulnérabilité dans le cadre desquelles elles sont appliquées (violence conjugale, déficience intellectuelle, itinérance, neuroatypie, toxicomanie, etc…)?

Dans le cadre de la démarche de l’IQRDJ, un consensus ressort de la majorité des mémoires soumis: ce n’est pas la loi en tant que telle qui pose problème, mais le manque de ressources pour accompagner volontairement les personnes qui se retrouvent en situation de détresse ou de difficulté. Non seulement les ressources manquent, mais elles se font aussi de plus en plus rares, comme en témoigne la fermeture récente de la clinique 388 à Québec, tout comme la fin du financement d’un projet pilote en Montérégie, porté par un groupe communautaire de parents et proches, qui avait pourtant  «permis de faire baisser de 95 % les hospitalisations forcées[4]».

Un tel recul des droits en santé mentale s’inscrit dans une tendance plus large d’attaque envers les droits humains et la démocratie. On le voit dans le traitement des crises de l’itinérance et des surdoses, auxquelles on répond avec des mesures insuffisantes et une logique du “pas dans ma cour” (projet de loi 103, démantèlement des campements à répétition, interdiction de dormir dans les parcs, etc.), qui contribuent à exclure et criminaliser la pauvreté, au lieu d’en attaquer les causes profondes.

Face à ce glissement, nous invitons le gouvernement du Québec à renforcer plutôt le droit à la santé pour toutes et tous en adressant le manque de ressource et en réinvestissant en prévention et en accompagnement. Restreindre davantage les droits des personnes et donner davantage de pouvoir à l’appareil policier et psychiatrique serait une erreur. L’approche fondée sur les droits humains (incluant le droit à la santé) préconise d’abandonner tout recours aux pratiques coercitives en psychiatrie et cela est réitéré dans des travaux récents de l’Organisation mondiale de la santé et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme.

Une société de dignité et de solidarité

Au Québec comme ailleurs, nous vivons une époque où les droits que nous pensions acquis sont de plus en plus fragilisés. Les droits fondamentaux qui garantissent nos libertés individuelles et collectives sont mis à mal par des décisions politiques qui, tout en augmentant les inégalités sociales, prétendent ensuite régler les problèmes sociaux qui en découlent par “la loi et l’ordre”. On crée ainsi des précédents inquiétants, qui renforcent les injustices et fragilisent le tissu social dans un cercle vicieux: chaque fois que nous acceptons de tronquer les droits humains, nous ouvrons la porte à l’érosion graduelle de notre société démocratique.

En ce sens, nous, citoyen·nes, organismes communautaires, OBNL et mouvements citoyens, affirmons que la dignité et la liberté ne sont pas des privilèges réservés à quelques-un.es, mais des droits universels qui doivent être protégés sans condition. En signant cette déclaration commune, nous faisons entendre une voix claire : nous n’accepterons pas le recul des droits humains. Nous voulons un Québec qui choisit la solidarité plutôt que l’exclusion, le respect plutôt que la répression, la dignité plutôt que la peur.

Pour signer: https://forms.gle/VdGZ4UnAtHXfpVn1A

Liste des signataires (n=452)

(Dernière mise-à-jour: 28 septembre 2025,10h00. Les mises à jour se font à chaque jour à des heures aléatoires.)

 

Signatures d’organisations (n=97)

1 organisme anonyme

ACEF du Nord de Montréal

Action Autonomie

ADL de Thetford

Alternative Centregens

Ancre et Ailes du Haut-Saint-Laurent

Au bas de l’échelle

Auto-psy (région de Québec)

AQPV(PV)

Association de défense des droits sociaux du Kamouraska

Bureau de consultation jeunesse

CAMÉÉ

Carrefour d’Entraide Lachine

Carrefour de participation, ressourcement et formation (CPRF)

 Centre Accalmie

Centre aux Sources d’Argenteuil

Centre aux Sources

Centre d’assistance et d’accompagnement de l’A-T

Centre d’éducation et d’action des femmes

Centre des femmes solidaires et engagées

Centre des Femmes du Ô Pays

Centre de prévention du suicide du Témiscamingue

Centre de prévention du suicide de la Vallée-de-l’Or

Centre de soir Denise-Massé

Centre de solidarité lesbienne

Centre L’Autre Maison

CDC Action-Gardien

CLÉ Montréal

Club Ami

Coalition d’aide à la diversité sexuelle de l’A-T

Coalition solidarité santé

Collectif de défense des droits de la Montérégie

Communauté thérapeutique La Chrysalide

Co-Savoir

Droits-Accès de l’Outaouais

Droits et recours Laurentides

Droits et Recours Santé Mentale Gaspésie-Les-Îles

Droits et recours en santé mentale Côte-Nord

Écoute Entraide

Fédération des maisons d’hébergement pour femmes

Frigos Pleins

Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)

Grands Frères Grandes Sœurs de l’Abitibi-Témiscamingue

Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec (GRFPQ)

L’A-DROIT de Chaudière-Appalaches

La Barre du Jour

La Bonne Étoile

La Débrouille

La Maison à Damas

La Maison du Goéland

La rencontre, organisme en santé mentale

La Traverse du Sentier

Ligue des droits et libertés du Québec

L’Écho des femmes de la Petite Patrie

L’En-Droit de Laval

L’Oasis de Lotbinière

L’R des centres de femmes du Québec

Maison des Jeunes de l’Ile-Perrot Martin Bernier

Maison Jacques-Ferron

Maison l’Intersection

Organisation pour la santé mentale oeuvrant à la sensibilisation et à l’entraide (OSMOSE)

Parents pour la déficience intellectuelle

Pleins droits de Lanaudière

Projet inclusion

Propulsion Lanaudière

PASM

Prise II

Pro-Def Estrie

RAIDDAT

Regroupement des assistées sociales et assistés sociaux du Témiscouata

Regroupement des écoles de rue autonomes du Québec

Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ)

Regroupement québécois des ressources de supervision des droits d’accès

Regroupement des organismes en défense collective des droits – RODCD

Regroupement des organismes en santé mentale de l’Outaouais (ROCSMO) 

Relais La Chaumine

Relax-Action

Représent’Action

ReprésentACTION santé mentale Québec

ReprésentAction GIM, Droits et Recours GIM, GASP des Monts

Réseau d’action des femmes en santé et services sociaux

Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)

Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF)

Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA)

RDDS Drummond

RIPU-BSL

Santé mentale Québec – Chaudière-Appalaches

Source d’espoir Témis

Syndicat des travailleuses et des travailleurs en santé et services sociaux-CSN

Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP) de Montréal

Trait d’union

Trait d’Union Montérégien

Uniphare

Unité Domrémy

Virage Santé mentale

 

Signatures individuelles (n=355)

19 personnes préférant garder l’anonymat

Marie-Claude

Amélie Achim

Sandrina Adam

Julie Adams

Sandrine Afonso-Huot

Angeles Aguayo, La Maison du Réconfort

Ilhame Ahaouze

Suzanne Arsenault, Droits et Recours en Santé Mentale Gaspésie- les -Iles

Nicolas Aubé-Lanctot

Sophie Aubry

David BL

Alexandra Bahary

Pierre-Roland Bain

Véronique Barras

Stéphanie Barahona

Misa R. Beaudet

Valérie Beauregard

Charles Beaudoin-Jobin

Gabriel Beaudin, La Maison du Goéland

Sylvain Beaudry

Marie-Pier Béland, RRASMQ

Sophie Bélanger

Sophie-Anne Bélisle

Stephane Belleville

Marianne Benny

Lisa Benisty, Prise II

Ines Benessaia

Joseph Bergeron

Emmanuelle Bernheim, Université d’Ottawa

Louis Bernier

Audrée Bibeau Tailleur

Daniel Bilodeau

Andréa Biron-Boileau

Elaine Blais

Denise M. Blais

Vincent Billé

Sylvie Bilodeau

Manon Bissonnette

Vanessa Blanchette-Luong

Mélissa Boilard

Kevin Boire

Rachel Boulais

Elyze Bouchard

Maximilien Bouchard

Dominique Bouchard, Centre Accalmie

Anne-Marie Boucher, RRASMQ

Richard Boucher

Karyne Boudreau, Droits et Recours Santé Mentale Gaspésie-Les-Îles

France Angelina Brault, militante en défense des droits des personnes assistées social, alternatif en santé mentale et MJSM

Nicole Breton, Centre Femmes de Bellechasse

Jacinthe Brouillette, L’En-Droit de Laval, ReprésentAction

Benoit Brosseau

Elizabeth Brosseau

Florence Amélie Brosseau, candidate à la maîtrise en droit à l’Université d’Ottawa

Valery Brunelle

Brigit-Alexandre Bussière

Géraldine Bureau

Mariane Buzaré, RRASMQ

Laura Carli, Table des groupes de femmes de Montréal

Alex Carter, YMCA du Québec

Véronique Castell-Duguay, CDDM

Jac Castonguay

Martin Castonguay

Helene Chabot, L’A-Droit

Gabo Champagne

Mathilde Charest

Carolane Charpentier, L’Archipel d’Entraide

Jacqueline Chavignot

Diane Chevalier

Kseniya Chernyshova Alexandrovna

Geneviève Chicoine

Manon Choinière

Marie Claude, Espace des Possibles Ahuntsic

Simon Closset

Isabelle Cloutier

Nicole Cloutier

Steven Collin-Basquill

Rachel Collin

Alice Comtois-Hubert

Thomas Constantineau

Emily Côté, La Maison du Goéland

Julie Corriveau

Valérie P. Costanzo, Département des sciences juridiques de l’UQAM

Laurent Cournoyer

Martine Costamagna

Courtais

Emma Crosnier, Centre Au Puit

Céline Cyr

Michelle Dadjeu

Sophie René de Cotret

Claudia Desharnais

Ulisce Desmarais Grégoire

Nicolas Des Ormeaux

Marie-Eve Desroches

Richard Desrochers

Anne Desruisseaux

Oumou Diakité

Pierre-Hugues Dion

Lisette Dormoy

Sylvie-Ann Dostie

Joëlle Doucet-Larouche

Loriane Ducharme, Le Phare source d’entraide

Patrick Dubé

Audrey-Anne Dumais Michaud

Diane Dupuis

Isabelle Dupuis

Micheline Dupuis

Colin Dufort

Carine Du Sablon

Bineta Fall

Antonio Farias

Alexann Fleury, MADH

Anna Louise E. Fontaine

Sylvie Forest, La Bonne Étoile

Marie-Ève Forget

Julie Fortier

Valérie Forgues

Éric Fournel

Patric Fournier, Pro-Def Estrie

Jean Fournier

Isabelle Gagnon

Lea Gagnon

Éloïse Gagnon

Oscar Garcia, Part du Chef

Audrey Gaudet

Jade Gaudreault, Trait d’Union Montérégien

Sonia Gauthier, Université de Montréal

Marie-Josée Gauthier

Delphine Gauthier-Boiteau

Francine Genest

Catherine Genest-Boldu, CIUSSS du Centre-Ouest de l’Île de montreal

Geromin

Dalie Giroux

Nathalie Godfrind

Audrey Gonin, École de travail social, UQAM

Ghislain Goulet

Sébastien Goyette Cournoyer

Hélène Grandbois

Laurence Gravel

Carolyne Grimard, Université de Montréal

François Guay

Annie Guertin

Myriam Guimond

Raphaël Guimond, L’Avant-garde en santé mentale

Marie-Soleil Guy-Martel

Claude Hamel

Jacob Hamelin-Lucas

Stéphane Handfield

Miriam Hatabi

André Henley, La Maison du Goéland

Mélanie Hercules

Karen Hetherington

Kelly Hould

Caroline Horrell

Manon Huberland

Emilie Hudson, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal

Isabelle Jacques

Patrick Jacques, Droits et recours en santé mentale de la Gaspesie et des iles de la madelein

Chantal Jean

Marie-Eve Jean

Sangitha Jeyaseelan

Meaghan Johnstone

Aube Jutras

Karima Kadmiri

Emmanuelle Khoury

Aranka Kovacs

Anna Kruzynski, Université Concordia

Orise Jacques-Durocher

Louis Jodoin

Rebecca Labelle, Droits-Accès de l’Outaouais

Catherine Lachance, Le Rebond

Laurence Labrecque

Guy Ladouceur, PASM

Véronique Laflamme, FRAPRU

Michel Lajeunesse

Josée Lafrenière

Carl Lafrenière , FRAPRU

Janin Laliberté

Carmen Lalonde

Jérémie Lamarche

Genevieve Lamarche, Coalition Solidarité santé

Gabrielle Landry, médecin résident en psychiatrie

Aud Langelier

Elsa Lanoue-McEwen, première répondante

Aurélie Lanctôt

Shania Langevin, La Barre du Jour

Sonia Larochelle

Chantale Larouche

Laurie Latreille-Beauchamp, GAIHST

Mathilde Lauzier, RRASMQ

Gustave Le

Daniel Leblanc, Le Centre Soutien Jeunesse

Kevin Leclerc

Patrice Lecomte

Marie-Diane Lee

André Lefebvre

Sylvie Lemay

Mireille. Lemelin

Katia Leroux

Rafaëlle , Cégep du Vieux Montréal

Roxanne Leduc

Justin Leduc-Frenette

Sophie Lemay. Halte-Femmes Montréal-Nord

Myriam Lepage Lamazzi

Marc-Antoine Lessard

Nathalie Limoges

Diana Lombardi

Carole Longpré

Charlotte L’orage

Roberta Maforte

Delfín Martín Heredia

Vincent Marquis

Camille Marquis Bissonnette

Sue-Ann MacDonald

Nicole Malouin

Audrey Mantha

Alain Martel

Renata Martin

Raymond Marcoux , Droits et Recours

Nancy McCowan

Nancy Melanson, AGIDD-SMQ

Kevin Ménard, Le Rebond

Leila Mérabet

Nadia Mercier

Jacinthe Messier

Geneviève Messier

François-Xavier Michaux

Roxanne Milot

Isabelle Mimeault, RQASF

Gérald Mony

Frédérik Morel

Diane Morin

Lili Morrissette

Gabriel Morrissette

Moustaïd

Aline Nadro, Action Autonomie

Patrick Nadeau

Joël Naggar, Cégep de Sherbrooke

Dahlia Namian, Université d’Ottawa

Lyne Nault, Centre d’Intégration Physique de l’Envol Inc.

Gabrielle Neveu

Mélissa Ohnona

Marie-Claude Ouellette

Pascal Pagé

Natacha Pagé

Julie Paquette

Louise Parenteau

Elsa Parent-Montpetit

Jean-François Parent, Le Boulev’art de la Vallée

Mélanie Pelletier

Mélodie Pelletier

Françoise Pelletier, MADH

Jean-Marc Perin

Edith Perrault

Quentin Perreault-Lapointe

Shany Perron

Florianne Philippe-Beauchamp

Isabelle Plante

Leslie Plumb, Centre Interactions

Caroline Poiré, Regroupement des Écoles de Rue Autonomes du Québec

Marie-Laurence Poirel, Université de Montréal

Gaëlle Poirier-Morin

Sylvie Pouliot

Manon Poulin, Maison le Point Commun

Nadia Pouliot

Sylvie Pouliot

Mariève Proulx-Roy, La Traverse du sentier

Chantal Provencher

Michèle Provencher, Pro-Def Estrie

Isabelle Queyroi, Co-chercheure, UQAM

Ana Ramos

Haleema Rashid

Diane Raymond, La Barre du Jour

Benjamin Reynolds, Collectif de défense des droits de la Montérégie

Zira RS

Charles Rice, L’Amarrage

France Riel

Sonya Rivest

Jacinthe Rivard, Université de Montréal – ENAP

Julie Rivard

Mercédez Roberge

Diane Robert, Prise II

Marco Robidoux, La Barre du jour

David Robitaille, Robitaille Avocats

Lynda Robitaille, MADH

Audrey Rondeau

Valence Rondeau

Marilou Ruelland, Droits et recours en santé mentale Gaspésie Les Îles

Dave Ryan

Mélanie Sarazin, Regroupement des organismes communautaires en santé mentale de l’Outaouais

Tristan Sasseville-Langelier

Martine Sauvageau

Annie Savage

Léa Serier, Plaidoyer Victimes

Catherine Signori

Olivier Shareck

Marianne Soucy

Mélissa Soucy

Claudia Sicotte, Droits-Accès Outaouaois

Marie-Eve Simard

Mathieu Smith, Coalition sherbrookoise pour le travail de rue

Karen St. James

Marc St-Martin, AQRP

isabelle Soulliere

Nancy Taillefer

Kathy Teasdale

Sylvie Tétreault

Robert Théoret, citoyen retraité

Julie Thériault

Henri Thibodeau

Patrick Tremblay

Sébastien Tremblay

Raphaelle Tremblay, Suivi communautaire le Fil

Stephanie Trottier

Caroline Truchon

Stéphane Trudel

Celeste Trianon

Marion Turcotte

Rosa Turgeon

Jean-François Vachon

Maxence L.Valade, Club Ami

Juliette Vandeville, MADH

Adrien Vatcher

Joannie Veilleux

Derek Ventura

Manon Villeneuve-Dupuis

Julie Waite

Tomasz Wasil

François Winter

 

 

[1] Si on additionne les données pour la garde préventive et la garde provisoire à partir des chiffres fournis dans le Portrait général et revue de littérature de l’IQRDJ, 2024, pp.31 et 34.

[2] Citations tirées du Portrait général et revue de littérature produite par l’IQRDJ, 2024, pp.58-59.

[3] Citation tirée du Portrait général et revue de littérature produite par l’IQRDJ, 2024, pp.63

[4] Stéphanie Vallet et Améli Pineda (23 avril 2023), Une solution sans fonds pour les familles en santé mentale, Le Devoir